lundi 2 juin 2014

Séisme ???


              

Les résultats des élections Européennes doivent nous amener à envisager de sérieuses évolutions du paysage politique Français.

Des réformes de structure et des comportements nouveaux doivent émerger.

L’apparence du résultat passionne les médias, nous  avons  une forte abstention, comme la plupart des pays européens. Le système de la proportionnelle  est facteur d’abstention, le choix du citoyen apparaît  comme le fait de donner un blanc seing à des partis politiques largement discrédités.

Les résultats font émerger 2 courants de pensée,  d’un côté des conservateurs attachés aux « droits acquis » au « modèle Français » ?? , à l’immobilisme qui cultive  le pessimisme, la peur du futur, le refus de la mondialisation de la compétition.

Un courant  qui analyse les rapports de force du monde actuel, qui voit dans l’Europe  un  espace de coopération, de respect des doits individuels  de chacun  susceptible  de peser sur l’avenir du monde.

La liberté d’entreprendre de créer, d’investir, d’agir avec pour socle la liberté de pensée, la liberté de conscience doivent être la base de l’action et de l’organisation sociale de nos espaces de vie.   

 

Le résultat montre qu’il faut faire cesser le mythe de l’intervention de l’état sans cesse omniprésent dans la vie  de la société Française. (Son rôle doit rester centrer sur  un restreint de champs d’intervention, armé, police,  diplomatie, Europe, santé, apprentissage des savoirs de base).

Le PS dans le sillage du Président  de la République  doit  accentuer son positionnement social démocrate, social libéral et envisager une recomposition du paysage avec les pro européens, les libéraux, toutes les forces de progrès, favorable à la recherche tout azimut (qui remets en cause le principe de précaution).

Le drame historique  de la division du parti Radical (le plus vieux parti de France, soutien indéfectible des principes Républicains)  doit  cesser.