Les
résultats des élections Européennes doivent nous amener à envisager de
sérieuses évolutions du paysage politique Français.
Des réformes
de structure et des comportements nouveaux doivent émerger.
L’apparence
du résultat passionne les médias, nous
avons une forte abstention, comme
la plupart des pays européens. Le système de la proportionnelle est facteur d’abstention, le choix du citoyen
apparaît comme le fait de donner un
blanc seing à des partis politiques largement discrédités.
Les
résultats font émerger 2 courants de pensée,
d’un côté des conservateurs attachés aux « droits acquis » au
« modèle Français » ?? , à l’immobilisme qui cultive le pessimisme, la peur du futur, le refus de
la mondialisation de la compétition.
Un courant qui analyse les rapports de force du monde actuel,
qui voit dans l’Europe un espace de coopération, de respect des doits
individuels de chacun susceptible
de peser sur l’avenir du monde.
La liberté
d’entreprendre de créer, d’investir, d’agir avec pour socle la liberté de
pensée, la liberté de conscience doivent être la base de l’action et de
l’organisation sociale de nos espaces de vie.
Le résultat
montre qu’il faut faire cesser le mythe de l’intervention de l’état sans cesse
omniprésent dans la vie de la société
Française. (Son rôle doit rester centrer sur
un restreint de champs d’intervention, armé, police, diplomatie, Europe, santé, apprentissage des
savoirs de base).
Le PS dans
le sillage du Président de la
République doit accentuer son positionnement social
démocrate, social libéral et envisager une recomposition du paysage avec les
pro européens, les libéraux, toutes les forces de progrès, favorable à la
recherche tout azimut (qui remets en cause le principe de précaution).
Le drame historique de la division du parti Radical (le plus
vieux parti de France, soutien indéfectible des principes Républicains) doit
cesser.
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