Auriel Albert
Le 4 novembre
2016
Pour améliorer
et vivre notre » Humanisme ».
L’Antispécisme :
courant philosophique des fondateurs de l’association L-214 ; affirme que
l’espèce à laquelle appartient un être n’est pas un critère pertinent pour décider
de la manière dont on le traite et les droits qu’on doit lui accorder. En
opposition au spécisme qui place l’espèce humaine avant toutes les autres. L’antispécisme établi une égalité entre elles.
En 1739, David Hume
constatait que «les bêtes sont douées de pensée et de raison, tout comme les
hommes». Formulée bien avant Darwin, cette observation du philosophe
écossais a mis du temps à être prise au sérieux.
Notre droit
républicain (le code rural) vient de reconnaître
les animaux comme des êtres sensibles.
Rien ne justifie la barbarie, la violence, l’inhumanité de nos
comportements vis-à-vis du monde animal. La perversité ne semble pas avoir de limite .
Une grande partie de la jeunesse est
très sensible à cette problématique.
Le mouvement est
international ; les pays d’Europe du nord
sont d’une grande sensibilité au « bien être animal ».
La société , ne peut passer à côté de ce problème de
lutte contre la violence ; de respect
du vivant, de la sensibilité animale ; elle doit
impérativement réfléchir, prendre
position sur ces questions.
Améliorer notre comportement
vis-à-vis du monde animal sera une contribution
pour faire diminuer la violence
sur toutes ses formes et améliorer la condition humaine ; approfondir la
notion d’humanisme refonder l’engagement
humaniste de nombreux citoyens.
Ces problèmes doivent
être abordé avec sérieux , surtout à un moment ou la barbarie de nos « abattoirs » fait la une des médias et des réseaux
sociaux; les pouvoirs publics restent
indifférents ( une commission parlementaire
a rendu , récemment un rapport , sans effets ) comme le montre les atrocités de Limoges .
Les atroces vidéos diffusé par L124 ; reprise par
les médias ; ne peuvent nous laisser insensible et faire comme si cela était un mal
nécessaire.
Nous devons agir si nous sommes dans un chemin ‘ » de
l’amélioration de l’humanité ».
Chacun d’entre nous doit se sentir
concerné, au minimum nous sommes interpellés par notre rapport à la sensibilité
animale, au fait concret que chaque jours des milliers d’animaux domestiques (qui
nous ont fait confiance) sont dans des couloirs de la mort et le ressentent.
Mes propos n’ont pas pour but de masquer les
drames humains vécus chaque jour, la violence subit par les animaux est une
absence de respect pour l’humanité et le monde vivant.
Nous devons explorer de nouveaux
champs de réflexion concernant nos pratiques et notre rapport au monde animal.
Nous voyons émerger dans les
médias un nouveau concept ; l’antispécisme ; nous devons élargir
notre vision de l’humanisme (notre priorité reste une amélioration générale de
la condition humaine) cela passe par la prise en compte de la condition
animale.
Le livre de Frans de Waal « Sommes nous trop « bêtes »
pour comprendre l’intelligence des animaux ? édition
« les liens qui libèrent
« apporte une contribution
décisive sur l’intelligence animale ; il aborde la conscience
animale ; en 2012 un groupe d’éminents
scientifiques a publié « la déclaration de Cambridge sur la
conscience », elle proclamait que les animaux non humains sont des êtres
conscients.
Dans son livre, Frans de Waal se
fait par ailleurs l’historien pédagogue de sa discipline et le défenseur de ce
qu’il appelle la «cognition évolutive». Il revient notamment sur le rôle
pionnier de certains défenseurs de l’intelligence animale (de Jakob
von Uexküll à Konrad Lorenz) qui ont longtemps navigué à contre-courant de
la biologie dominante. Le primatologue invite ainsi les scientifiques - et tous
les hommes en général - à mesurer l’intelligence des animaux
sans se fonder sur des critères exclusivement humains. Chaque espèce évolue au sein d’une écologie spécifique, d’un
environnement qui dicte des besoins particuliers : les défis cognitifs du
dauphin ne sont tout simplement pas les
mêmes que ceux de l’écureuil, du mouton, du corbeau ou des guêpes… Tout comme
les historiens fuient le péché d’anachronisme, l’ethnologue et le primatologue
cherchent à éviter celui de l’anthropocentrisme. Car apprendre à regarder le
monde avec le point de vue des animaux éprouve sans doute l’intelligence de
notre propre espèce.
Nous ne
pouvons rester indifférents face à ces atrocités ; nous devons s’emparer de cette question et réagir
aux atrocités de Limoges et à la disparition de nombreuses espèces de
vertébrés au siècle dernier.
Respecter les animaux, ne pas admettre la souffrance,
c’est le début d’une démarche
respectueuse de chaque être humain.
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