mardi 8 novembre 2016

Blessures face à la perversité Humaine


Auriel  Albert

Le 4 novembre 2016



Pour  améliorer  et vivre  notre  »  Humanisme ».

L’Antispécisme : courant philosophique des fondateurs de l’association L-214 ; affirme que l’espèce à laquelle appartient un être n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on le traite et les droits qu’on doit lui accorder. En opposition au spécisme qui place l’espèce humaine avant toutes les autres. L’antispécisme  établi une égalité entre elles.    



En 1739, David Hume constatait que «les bêtes sont douées de pensée et de raison, tout comme les hommes». Formulée bien avant Darwin, cette observation du philosophe écossais a mis du temps à être prise au sérieux.

Notre droit républicain (le code rural)  vient de  reconnaître  les animaux comme des êtres sensibles.

Rien ne justifie  la barbarie, la violence, l’inhumanité de nos comportements vis-à-vis du monde animal. La perversité ne  semble pas avoir de limite .

Une grande partie de la jeunesse est très sensible à cette problématique.

Le mouvement est international ; les pays d’Europe du nord  sont d’une grande sensibilité au « bien être animal ».

La société  , ne peut passer à côté de ce problème de lutte contre la violence ; de respect  du vivant, de la sensibilité animale ; elle doit impérativement  réfléchir, prendre position  sur ces questions.

Améliorer notre comportement vis-à-vis du monde animal sera une contribution  pour  faire diminuer la violence sur toutes ses formes et améliorer la condition humaine ; approfondir la notion d’humanisme  refonder l’engagement humaniste de nombreux citoyens.

Ces problèmes  doivent  être abordé avec sérieux , surtout à un moment  ou la barbarie  de nos « abattoirs »  fait la une des médias et des réseaux sociaux; les pouvoirs publics  restent indifférents ( une commission parlementaire  a rendu , récemment un rapport , sans effets )  comme le montre les atrocités de Limoges .



Les atroces  vidéos diffusé par L124 ; reprise par les médias ; ne peuvent nous laisser insensible  et faire comme si cela était un mal nécessaire.



Nous devons agir  si nous sommes dans un chemin ‘ » de l’amélioration de l’humanité ».

Chacun d’entre nous doit se sentir concerné, au minimum nous sommes interpellés par notre rapport à la sensibilité animale, au fait concret que chaque jours des milliers d’animaux domestiques (qui nous ont fait confiance) sont dans des couloirs de la mort et le ressentent. 

Mes  propos n’ont pas pour but de masquer les drames humains vécus chaque jour, la violence subit par les animaux est une absence de respect  pour  l’humanité et le monde vivant.

Nous devons explorer de nouveaux champs de réflexion concernant nos pratiques et notre rapport au monde animal.  

Nous voyons émerger dans les médias un nouveau concept ; l’antispécisme ; nous devons élargir notre vision de l’humanisme (notre priorité reste une amélioration générale de la condition humaine) cela passe par la prise en compte de la condition animale.

Le livre de Frans de Waal  «  Sommes nous trop « bêtes » pour comprendre l’intelligence des animaux ?  édition  «  les liens  qui libèrent «   apporte une contribution décisive sur l’intelligence animale ; il aborde la conscience animale ; en 2012 un groupe d’éminents  scientifiques a publié «  la déclaration de Cambridge sur la conscience », elle proclamait que les animaux non humains sont des êtres conscients.

Dans son livre, Frans de Waal se fait par ailleurs l’historien pédagogue de sa discipline et le défenseur de ce qu’il appelle la «cognition évolutive». Il revient notamment sur le rôle pionnier de certains défenseurs de l’intelligence animale (de Jakob von Uexküll à Konrad Lorenz) qui ont longtemps navigué à contre-courant de la biologie dominante. Le primatologue invite ainsi les scientifiques - et tous les hommes en général - à mesurer l’intelligence des animaux sans se fonder sur des critères exclusivement humains. Chaque espèce évolue au sein d’une écologie spécifique, d’un environnement qui dicte des besoins particuliers : les défis cognitifs du dauphin ne sont tout simplement pas  les mêmes que ceux de l’écureuil, du mouton, du corbeau ou des guêpes… Tout comme les historiens fuient le péché d’anachronisme, l’ethnologue et le primatologue cherchent à éviter celui de l’anthropocentrisme. Car apprendre à regarder le monde avec le point de vue des animaux éprouve sans doute l’intelligence de notre propre espèce.

Nous ne  pouvons rester indifférents face à ces atrocités ; nous  devons s’emparer de cette question et réagir aux atrocités  de Limoges et  à la disparition de nombreuses espèces de vertébrés  au siècle dernier.

Respecter  les animaux, ne pas admettre la souffrance, c’est  le début d’une démarche respectueuse de chaque  être humain.


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